Je suis née le 30 avril 1990 au Colorado, en Amérique. Dès ma naissance, j'étais un vrai rayon de soleil, un véritable cadeau du ciel. À peine capable de marcher, les gens disaient de moi que j'aurais un avenir prometteur. Comment pouvaient-ils en être certains ? Personne ne pouvait se douter que la belle harmonie qui régnait irait droit aux enfers. Après tout, mes parents s'aimaient, nous vivions confortablement, même si nous n'étions pas pleins aux as et, surtout, nous étions heureux. Certes, j'avais un beau futur qui s'affichait devant moi. À l'adolescence, j'ai eu un ami. Un seul. Il a été le premier ainsi que le dernier de toute l'école à venir vers moi. Bien sûr, je l'aimais. Et je croyais qu'il m'aimait également. Seulement, j'ignorais qu'il se servait de moi. J'étais son jouet, un objet avec lequel Jacob pouvait en profiter quand il le désirait. Grâce à lui, j'ai connu l'enfer de la drogue. L'enfer de la drogue. J'ai également découvert ma sexualité. Seulement, je n'en avais pas nécessairement envie. Mais, je l'aimais tellement qu'à l'époque, j'aurais absolument tout fait pour qu'il m'aime davantage. Qu'est-ce que j'aurais voulu qu'il ressente les mêmes sentiments que moi. Qu'est-ce que j'aurais aimé qu'il ne puisse pas vivre sans moi. Qu'est-ce que j'aurais aimé qu'il se résigne à m'aimer. Ce sont mes parents qui m'ont finalement ouvert les yeux. Malgré le fait que je ne le prenais pas vraiment bien, j'ai réalisé, avec les semaines, que Jacob n'aidait pas du tout à ma cause. C'est donc à ce moment que j'ai décidé de couper les ponts avec lui, malheureusement. Je l'aimais encore et, je l'ai toujours aimé. Seulement, je ne pouvais pas continuer à vivre ainsi. J'ai donc décidé de suivre le conseil de mes sages parents, soit me concentrer sur mes études.

Ce n'est qu'à mes 18 ans, après avoir obtenu mon diplôme, que les âmes arrivèrent en Amérique. Prise de panique, nous ne savions guère comment réagir et, surtout, quoi faire. Il faut dire que c'était la première fois qu'une telle catastrophe arrivait dans ma vie et ce, aussi rapidement. La seule chose que les médias nous suppliaient de faire, c'était de quitter notre demeure pour partir en Angleterre. Pourquoi ce pays et pas un autre? Parce que ce pays était, pour une raison que nous avons toujours ignorés, le seul territoire qui n'était pas encore touchée par ces âmes destructrices. Seulement, mes parents étaient entièrement contre l'idée de quitter la demeure familiale. Malgré le fait qu'ils savaient qu'en restant ici, ils perdraient probablement leur vie, ils refusaient simplement de quitter tout ce qu'ils avaient réussis à acquérir au fil des années, ce qui était assez compréhensible. Par contre, si mes parents ne quittaient pas le continent, moi, je devais y aller. Je n'avais pas le choix, même si cette décision impliquait que je quitte les gens que j'aime. Autrement, le danger était beaucoup trop présent pour que je puisse vivre normalement. Et puis je ne pouvais pas mourir, tout simplement. Je ne voulais pas mourir. À l'époque, ma seule envie était simplement de rester en vie. Ne jamais baisser les bras et continuer d'avancer. Toujours. De plus, j'avais l'impression que quelqu'un, quelques choses, me poussaient à partir là-bas.

Les adieux furent bien sûr déchirantes. Car je savais pertinemment que je ne les reverrais plus. Car c'était la dernière fois que je voyais ces deux magnifiques sourires uniques en leur genre. Car dans à peine quelques instants, j'allais quitter les personnes que j'aimais probablement le plus au monde. J'ai plongé mon regard dans celui de ma mère jusqu'à ce que je ne puisse plus la voir à travers la brume. Durant le trajet, j'ai certainement pleuré toutes les larmes de mon corps. J'avais tellement mal. Et puis je souffrais tellement ! Je n'avais nul parts où aller. Je ne savais pas où vivre. Mais, j'étais persuadé d'avoir fait le bon choix. Je l'ai toujours cru. La preuve ; je suis encore vivante aujourd'hui. Depuis ce moment, je m'étais juré de tuer toutes ces âmes diaboliques. Tous, sans aucune exception.

Ma famille n'était pas parfaite, certes, mais c'était ma famille et j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux. Mais un jour, on me l'a arrachée. Ce fut petit à petit. D'abord mon frère, un soir d'automne. Un soir d'orage et de grand vent. Le chien était toujours excité et nerveux à cause de l'orage mais, habituée, je n'y avais plus pensé. Je suis rentré à la maison et le chien s'est barré dès que j'eus ouvert la porte. Mon petit frère l'a suivit immédiatement, sans que je ne puisse rien faire ... Une voiture arrivait à ce moment-là et, bien sûr, le chien s'était engagé sur la route, suivit de très près par mon frère. Je n'ai absolument rien put faire là non plus à part observer la scène avec effroi. Je m'en suis toujours voulut car je suis sûre que s'y j'avais fait un peu plus attention, si j'y avais pensé, si seulement j'étais moins idiote et dans la lune parfois ... Croyez-moi, ce ne fut plus jamais pareil par après ! Ma mère était vraiment dévasté et elle s'est renfermée sur elle-même comme une coquille et mon père buvait souvent quand il ne travaillait pas. Ça s'est un peu améliorer avec le temps mais une telle perte ne s'en va jamais. Je les comprenais et je n'ouvrais jamais al bouche pour leur faire remarquer leur changement et leur problème car c'était en partie ma faute ... non, totalement ma faute. Alors je me suis tu et j'ai subi bien qu'à présent, je ne suis plus si sûre que cette décision ait été la meilleure à prendre ...

« apprenez-moi à chasser. », lançais ma voix suppliante au brun. Je me souviens de cette scène comme si c'était hier. Mes parents avaient été massacrés par un vampire et un loup-garou. Le premier s'en est prit à ma mère alors qu'elle commençait seulement à sortir de sa dépression et à reprendre le travail ... Elle venait de rentrer du travail et avait décidé de faire une soirée avec la nouvelle voisine. Cette dernière s'est avéré être un vampire. Comme par hasard, j'étais présente mais mon père encore au travail. Elle a fait sa devant moi et m'a forcé à regarder. J'ai tenté de la tuer, mais bon, vu mon gabarit à l'époque, mon inconscience et surtout le manque certain d'informations au sujet des vampires, je n'y suis pas arrivé, bien au contraire ! Elle m'a cassé le poignet et m'a envoyé valser contre la table du salon. Elle était en verre et je l'ai brisée, au final j'ai eut un gros morceau de verre enfoncé dans le bas du dos. Elle m'a laissé vivre, un rire diabolique s'échappant alors que je lui informait de sa futur mort. Elle m'a juste dit qu'on se reverrait quand j'aurais grandit ... J'en garde encore la cicatrice qui me rappelle toute ma haine contre cette race et particulièrement elle. Mon père en a tombé des nues, croyez-moi ! Mais contrairement à la dernière fois, il s'est plongé dans son travail et son occupation de ma personne. Il s'en voulait énormément je pense, de mal mort de maman et aussi de ma blessure. Je lui ai toujours répété que ce n'était pas sa faute mais il n'a jamais lâché prise. Il est mort quelques mois après, tué par une bête d'après les autorité ... S'ils savaient. On était partit faire du camping ... Une zin lui était passé dans la tête et monsieur avait voulut resserrer nos liens ! Comme s'ils pouvaient être plus resserrés qu'ils ne l'étaient déjà ... Bref, en grande chanceuse que je suis - et ma famille aussi d'ailleurs - il a été massacré par un vampire. Enfin, c'est ce qu'il a dit. Je sais pertinemment que c'était la même vampire que celle qui a tué ma mère.

Casryèll. Enfin, c'est comme ça que je le surnomme. Casey-Asryèll. Disons que j'aime pas me compliqué la vie alors je l'appelle ainsi. Il a fait fuir la vampiresse après un combat des plus ... étranges. Il allait partir sans un mot ... Je l'en ai empêché avec cette simple phrase. Je n'étais pas bête, enfin, plutôt pas 'inculte'. Je savais pas mal de choses et surtout depuis le passage de la vampiresse. Il s'est retourné et ma jaugé, la tête sur le côté et les sourcils fronçés. Il a murmuré un clair et sans appel : « retourne auprès de ta famille et de tes amies, gamine ... tu n'es pas faite pour ça. » Mais je ne me suis pas démontée et je lui ai répliqué d'un ton aussi dur que mon regard : « vous voulez parier ? je n'ai plus de famille et je ne suis pas sûre qu'on puisse appeler ça des 'amies' ... je ne suis pas une gamine, vieillard. de plus, ne vous fiez pas à mon apparence. » Je n'étais pas sûre de l'avoir convaincue mais j'en gardais l'espoir. Il a semblé hésité pendant quelques seconde, bien que je n'étais pas sûr de ce fait à l'époque : son visage si impassible ... Et il a accepté.

Je suis immédiatement partie avec lui, emportant le stricte nécessaire. Depuis cet épisode, je ne l'ai pas quitté d'une semelle. Il n'était pas du tout du genre à s'occuper d'un autre chasseur en devenir et encore moins d'une fille, surtout en tant qu'éternel solitaire ... J'avoue que je fus surprise quand j'appris cette information. C'est sûr que j'avais mis du temps à l'apprivoise, mais avec le temps, nous nous étions plutôt bien rapprocher ... Peut-être même plus que de raison. Avec les entrainement de Casryèll et mon tempérament, mon obstination, je suis devenue peu à peu une chasseuse. Une bonne chasseuse d'après quelques dires. Je sais que je suis très endurante et plus forte que pas mal de gens, bien qu'on ne le dirait pas. Mais ma force réside dans le fait que je pourrais être un détective hors pair ! Disons qu'au début Cas' n'était pas du tout chaud pour que je me mouille les mains et résultat je devais me coller aux recherches. En fait, c'était parce que c'était une chose qu'il exécrait, je pense. Mais bon, vous savez, je suis plutôt bonne en persuasion et il a finit par craqué et parfois, il s'en mord les doigts, je crois.

Nous nous sommes installé ici depuis peu, suite aux dernières affaires recensées et pas mal d'autres facteurs influençants. Cette ville regorge de proies et de personnes à sauver, d'affaires louches et tordues, en bref, tout ce qu'il me faut et même s'il a rechigné, je l'ai convaincu ... Comme toujours.

L'histoire est à la discrétion du membre qui prendra ce personnage.

Casey-Asryèll était le plus jeune fils de Mary et James Harper, deux chasseurs hors pair. Il avait un frère aîné, extrèmement doué dans la chasse, contrairement à lui. d'ailleurs, il n'y avait jamais vu aucun intérêt, enfant. Il ne comprenait simplement pas. Il ne comprenait pas pourquoi ses parents les avaient infiltrés dans ce monde aussi horrible que celui-là. Mais à présent, il ne leur en veut plus autant, dit-il. En fait, il a perdu sa famille dans un enchaînement d'évènements horribles. Ca a commençé par son frère aîné lors d'une chasse anodine qui se résumait à trouver et tuer un jeune vampire qui avait mal tourné. Mais avec de mauvaises indications, ils se sont fait avoir. Ce n'était pas un vampire qui les attendait mais une ribambelle. Son frère est mort en voulant le protéger lors de la fuite, il s'en est d'ailleurs toujours voulut d'avoir été si faible à cette époque. Encore maintenant, ça le turlupine sacrément. Quand son frère a été évincé, il s'est jeté sur la vampiresse suite à une monté de colère et d'adrénaline. Il a réussit à lui planter le pieu dans le coeur. Ou du moins, c'est ce qu'il cru avant qu'elle ne l'envoit valser d'un geste las de la main et le tout accompagner d'un petit rire amusé. Elle lui a lançé quelque chose comme un : « Tu es intéressant, petit. Nous nous reverrons. », avant de s'éclipser rapidement. Sa mère est morte la semaine suivante. Ou plutôt a été transformée et s'ene st suivit sa mort. Ce fut la même vampire qui l'a transformée et c'est lui-même qui l'a tué. Sa propre mère ... Il ne s'en est jamais vraiment remis de cet épisode. Son père était aux prises avec la vampire quand c'est arrivé. Il n'avait pas vraiment eut le choix. James a été encore plus anéantit suite à ça et s'est lançé dans une course-poursuite contre cette vampire et en a subit les cosnéquences au final. Cette vampire s'appellait Gareich.

Depuis la mort de son frère, il avait fameusement changé déjà et s'était donné à fond dans son apprentissage. Il était devenu aussi doué que son frère à l'époque et ça n'allait qu'en s'améliorant. Après la mort de sa mère, même si ce ne fut plus pareil, il s'entraînait encore quelques fois avec son père et souvent seul, devenant peu à peu un aussi bon chasseur que ce dernier. Quand il est mort, il n'a jamais plus eut de co-équipier et s'est toujours donné à fond dans ce qu'il faisait. Il estd evenu meilleur. Meilleur que son père, que sa mère et même que les deux réunit en fait. Ses lacunes d'enfant sont devenues ses forces. Depuis Gareich, il a tendance a voir les vampires et d'ailleurs tous les êtres surnaturelles du maivais oeil, en fait. Il est toujours sur ses gardes et n'est pas très ouvert aux relations. Et, il évite les gens en général. Il n'a pas cessé de rechercher la vampire et ce même s'il a toujours détesté les recherches. Il a finit par la retrovué, il y a quelques années. En Suède.

La jeune femme avait décidé de recommencer ses destructions de famille. Mais cette fois, ce ne fut pas une famille de chasseur qu'elle choisit. C'était celle d'une petite blonde et de ses parents. Il s'était un peu renseigner et avait vu qu'ils avaient eprdu un membre de la famille, des années plus tôt. C'était ce qui avait amené Gareich à eux. Une destruction complète et totale de la vie de la fille. Puis, elle lui hoterait probablement la vie, juste après avoir lu dans ses yeux la dévastation dû à ce massacre. Il avait pensé pouvoir les aider, mais il était arrivé trop tard pour la mère. Et ce fut de même pour le père, dans la forêt. Il était arrivé alors qu'elle venait de le tuer. S'en est suivit un combat dur mais sans gagnant : elle s'est enfuit avant la fin. Il allait repartir pour recommencer à nouveau le même schéma que d'habitude sans doutes : recherches d'informations, puis la traque et, il l'espérait, la mort de cette garce, juste après. Néanmoins la blonde l'en a empêché d'un : « apprenez-moi à chasser. » et à coup de voix suppliantes et de regards de chien battut ... Mais il n'était pas aussif acilement amadoué et il ne faisait pas équipe, sa non ! Alors, il a simplement répliqué d'une voix sans appel : « retourne auprès de ta famille et de tes amies, gamine ... tu n'es pas faite pour ça. » Mais elle ne s'est pas démontée, bien au contraire : « vous voulez parier ? je n'ai plus de famille et je ne suis pas sûre qu'on puisse appeler ça des 'amies' ... je ne suis pas une gamine, vieillard. de plus, ne vous fiez pas à mon apparence. » La façon dont elle lui a répliqué ça l'a convaincut. De plus, elle était comme lui au fond, non ?

Il ne voulait,c ertes, pas être responsable d'une autre mort, mais elle avait semblé si déterminée et prometteuse d'un coup ... Et il n'avait pas eut tort. Elle se donna à fond dans son apprentissage, comme lui à l'époque, juste après sa prmeière rencontre avec Gareich. Elle est devenue vraiment douée et talentueuse mais il lui répète constamment qu'elle n'est aps prête pour affronter Gareich, et persiste à le croire malgré ses progrès et son entêtement. Néanmoins, ils sont co-équipier depuis et elle fait ce qu'ild éteste apr dessus tout : les recherches. Car il ne veut pas encore l'amené sur le terrain, sauf si c'est quelque chose de mineur ... Et encore ! Mais voyez-vous, Lèn hemmingway est du genre bornée et très douée pour amadouer même le plus planter sur ses positions qu'est le jeune Harper ... La preuve, il a les émotions en vracs depuis elle ...